« La Graine de Vie »
En chacun de nous brille une étincelle,
Notre Moi profond, une flamme immortelle.
Cette graine cachée, que l’on tait parfois,
N’attend qu’un souffle pour fleurir en soi.
Mais souvent, les peurs et les fausses croyances,
Enchaînent nos rêves, freinent nos espérances.
Nous cherchons dehors ce qui vit en dedans,
Ignorant la lumière qui brille comme un diamant.
Reprendre son pouvoir, c’est se reconnecter,
À l’être authentique, à l’essence sacrée.
C’est dire « Je suis », sans masque ni rôle,
Et vibrer pleinement, retrouver son envol.
Oser éclore, c’est oser désapprendre,
Défaire les chaînes qui nous empêchent d’entendre,
Cette voix intérieure, celle qui nous connaît,
Et qui guide nos pas vers ce que l’on est.
Nous sommes les créateurs, maîtres du moment,
Architectes de l’âme, libres et conscients.
C’est un acte d’amour, un cri de vérité,
Un appel à honorer notre authenticité.
S’offrir la lumière dans nos parts d’ombre, en pleine clarté,
Pour libérer la grandeur de notre souveraineté.
Alors, osons vibrer, osons rayonner,
Osons laisser notre essence s’exprimer !
Car la graine de vie, prête à s’épanouir,
N’attend que notre « Oui » pour enfin fleurir.
Johanna Galvez, Octobre 2024
Dans chaque couleur je déchire vos plans,
Je m’invente un chemin, un souffle plus grand !Joie-Ânna, Février 2025

Je ne rentrerai plus dans ces cadres qu’on impose,
Ces cages dorées où l’âme se close,
Alors je repeins de bleu et d’éclat,
La beauté des mondes que vous ne voyez pas.
On nous dit dès l’enfance de marcher en ligne,
De suivre le chemin, de taire nos signes,
De rentrer dans des cases, d’être bien dociles,
Mais moi, je rêve de vent, de ciel crocodile.
Je ne veux plus de ces cadres aux coins trop serrés,
Où l’on plie nos rêves, où l’on forge nos clés,
Pour enfermer nos espoirs dans des espaces clos,
Trop petits pour nos cœurs, trop froids, trop faux.
Je ne rentrerai plus dans vos cadres glacés,
Je veux l’infini, la liberté, l’éternité,
Je veux peindre en mille couleurs les champs de l’insoumission,
Briser les codes, vivre sans condition.
Car la vie est trop vaste pour être contenue,
Dans vos tableaux où nos âmes se sentent perdues,
Alors je repeins mon monde, je réinvente l’espace,
Pour ne jamais entrer dans vos cadres de glace.
« Hors Cadre »
Johanna Galvez, Septembre 2024
Le temps n’est qu’un fil qu’on croit suspendu,
Un leurre qu’on suit, un sablier déchu.
Ce ne sont pas les heures qui dessinent la vie,
Mais les frissons d’un « oui », les éclats, les envies…
Le temps n’existe pas ! il se glisse, il s’oublie,
Quand la joie déborde ou que l’amour jaillit.
Ce ne sont pas les années qui marquent notre passage,
Mais les émotions vraies, éternelles, quelque soit l’âge…
Alors c’est décidé, je ne compte plus les années,
Je cueille les instants dans leur volée,
Le sablier s’écoule à l’envers,
Et chaque seconde est lumière.
Plus de temps pour les faux semblants,
L’égo, les masques et les jeux lassants.
Je veux du vrai, de l’âme à nu,
Des regards clairs, un présent continu.
La tendresse comme unique drapeau,
Et des rires dansant sur les mots.
Johanna Galvez, Mai 2025
